• Une star du porno veut se taper DSK comme une grosse salope.




    Meneuse à la vie et à l’écran, Jesse Jane règne en championne sur la prestigieuse et exclusive écurie de Digital Playground ( avec les actrices Kayden Kross, Stoya, Riley Steele, et Selena Rose ). Cette compagnie californienne, dirigée par une femme, est la championne du film X à très gros budget – plus de 10 millions de dollars au devis du second opus de la saga « Pirates »- dont la forme s’approche toujours plus du cinéma traditionnel hollywoodien. De bons scénarios peuvent-ils transcender le porno ? Petit tour d’horizon dramaturgique avec l’ancienne cheerleader texane.


    1LA VIDÉO




    L’INTERVIEW

    Est-ce qu’un personnage bien écrit vous aide à vous dépasser dans vos scènes de sexe ?

    Je suis dans l’industrie du porno depuis plus de dix ans. Beaucoup de gens font ça pour l’argent et se fichent du scénario. Mais les personnages nous permettent justement de nous recycler, de ne pas toujours faire la même chose, de mieux ressentir le sexe. « Fighters » (2011, réal. Robby D) est un des films dont je suis la plus fière : j’ai dû apprendre la boxe, gagner en poids, en muscle, pour devenir réellement ce personnage de jeune fille en conflit avec son père. Le réalisateur nous a demandé, à Kayden Kross et moi, de nous investir à 100%. Pendant les trois mois de préparation puis le mois de tournage, le personnage a le temps de réellement vous habiter. On ressent ses problèmes, on y croit, on fait l’amour comme il le ferait : la scène où je dois pleurer a été un défi. J’ai dû aller rechercher mes émotions où elles se trouvaient, les vivre vraiment. La complexité d’un personnage me fait vivre différemment le sexe, je n’ai plus l’impression de faire seulement un porno.

    À l’écran vous incarnez toujours des personnages de leader. Est-ce un choix personnel ou une demande des réalisateurs ?

    Les réalisateurs me donnent ces rôles parce que je suis la fille la plus compétente pour les jouer : ils nécessitent plus de travail, comportent plus de dialogues. Robby D écrit ses personnages en fonction de nos caractères réels et je suis la plus dominante de toutes, particulièrement dans mes scènes lesbiennes. En réalité, il y a beaucoup de filles de l’industrie qui me prennent comme modèle.

    Et quel est votre modèle ?

    C’est une actrice traditionnelle…Angelina Jolie. Elle est dominante, passionnée, elle prend le contrôle, elle dégage une forte sexualité. C’est mon idole.







    La scène où je dois pleurer a été un défi






    J’adore les étranglements ! Les crachats, les fessées…

    Dans Pirates II, Stagnetti’s Revenge, vous incarnez tour à tour la gentille seconde du commandant, puis après une potion magique administrée par la maléfique Katsuni, la méchante pirate. Qu’est-ce que vous préférez jouer ?

    Je demande toujours au réalisateur de me mettre au défi en me donnant les rôles de méchantes, mais je les obtiens rarement. Pourtant, je sais très bien faire la vilaine, la salope. Sur « Pirates », j’ai adoré prendre ma voix maléfique comme si j’étais possédée. Quand je suis tombée au sol et j’ai joué la suffocation, toute l’équipe était sous le choc. En fait, je suis un vrai garçon manqué, j’adore les films d’action, tirer avec des armes. Je veux faire moi-même mes cascades, mais l’équipe a toujours peur que je me fasse mal…

    À l’écran, vous dégagez une énergie hors-norme. Quel est votre secret ?

    Je suis simplement très sexuelle. Je suis comme un tigre affamé qui va attraper sa proie. J’ai toujours l’énergie, toujours l’envie. Je suis une fille brutale, prête à tout. J’ai une sorte de colère sexuelle.

    Est-ce que vous conseillez les étranglements et autres actes brutaux pour pimenter les rapports ?

    J’adore les étranglements ! Les crachats, les fessées…! Tout le monde peut se fatiguer du sexe, même moi. Mais si on a de l’attirance pour quelqu’un, il faut sans cesse aller retrouver le petit quelque chose, l’étincelle qui rallume l’intérêt. Parce que c’est quand la sexualité décline que les relations se terminent.

    Pour conclure, est-ce qu’un bon scénario peut élargir le public du porno?

    Absolument ! Même si les gens accélèrent en général jusqu’aux scènes de sexe… Un bon scénario facilite l’accès aux femmes qui ne consomment pas de porno : elles s’identifient d’abord aux personnages et quand le sexe arrive, elles sont toute excitées ! C’est pour ça que les films de Digital Playground marchent si fort. Les couples s’amusent, sont captivés par l’histoire et les scènes de sexe viennent comme un bonus… « Non ?!! C’était un porno ?!! »
    « Et Jane Birkin fut en petite culotte.Les fesses énormes de Serena Williams . »
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